Photographies de l'exposition Ribérouge, organisée par l'école et M.cardon, il y a quelques semaines!

C'est le dernier jour de classe, et je vous souhaite à tous de très belles vacances!

VILLERS-GUISLAIN A LA DECOUVERTE DE LA CAPITALE

Avec Adeline Meilliez, les élèves de CM1/CM2 de Villers-Guislain ont travaillé sur le thème du voyage.
C'est une grande année pour eux. Ils ont eu la chance de faire un grand voyage ! Les 10, 11 et 12 mai derniers, ils sont partis à la découverte de Paris.
Des étoiles plein les yeux, des couleurs plein la tête, ils veulent, comme Adeline, partager ce moment.
Venez voyager avec eux en feuilletant ce carnet fait de petits bonheurs, de rires, de partage...ce carnet de voyage !

« ELEVES EPHEMERES »

Quels drôles d’élèves…malheureusement éphémères !

Travail sur l’autoportrait, suite à la rencontre d’Adeline Meilliez à l’école. Capture de son ombre à la craie, investissement de la silhouette obtenue à la peinture à l’éponge et contour en noir, en référence aux plongeurs de Fernand Léger.

« AUTOPORTRAITS AUX ORCHIDEES »

Après la rencontre fleurie et colorée d’Adeline Meilliez à l’exposition d’orchidées de l’abbaye de Vaucelles, les élèves de maternelle ont choisi de travailler sur les photos les représentant avec leur fleur préférée...

Et si on faisait le contour comme Adeline dans ses autoportraits aux fleurs !
Et si on mettait les fleurs  « dehors » ?
Et si on mettait la couleur « dedans » ? 

Voici le livre des orchidées aux silhouettes mystérieuses...

« AUTOPORTRAITS »

…à partir de paysages

Notre point de départ est une lecture d’image sur le thème des fenêtres. A partir des commentaires des élèves sur ces fenêtres et sur l’action de « regarder », nous avons utilisé différents gestes artistiques.

Nous avons utilisé un cadre pour essayer de reproduire le cadre de la fenêtre, et par groupe de deux les enfants ont choisi la vue de leur choix aux abords de l’école, afin de se prendre en photo à la manière des tableaux vus auparavant (Matisse, Magritte, Dali...).

Nous avons utilisé la photo : prise de vue de la fenêtre de leur chambre, de leur endroit préféré dans leur village (Ribécourt-la-Tour, Flesquières et Marcoing).

Nous avons travaillé à partir des photos prises par les enfants en utilisant plusieurs techniques : gravure sur Rhénalon, sur carton, papier gouaché puis déchiré.

Puis nous sommes revenus sur les tableaux vus au départ, en regardant cette fois-ci non plus le paysage, mais les fenêtres, et leurs rideaux. Nous avons donc travaillé avec de la dentelle, ce qui nous a permis de faire le parallèle avec le travail de capture de lumière d’Adeline Meilliez. Nous avons fait du gaufrage, nous avons enduit la dentelle de gouache afin d’imprimer le motif de la dentelle. La venue d’Adeline nous a permis de voir la technique de la sérigraphie, là aussi, permettant de travailler le vide et le plein.

Nous leur avons demandé de ramener un petit bout du territoire (la terre de leur jardin) à l’école et d'écrire un secret, puis de le dissimuler.

Ensuite, chaque enfant a ramené de chez lui ses « préférés » : couleur, jouets, chanteur, copain, doudou, tenue vestimentaire…afin de réaliser son autoportrait.

« LE GEANT DE RUMILLY »

 Au départ, six classes de l'école ont décidé de travailler indépendamment en Arts Visuels sur le patrimoine de Rumilly:

Production d'écrits pour les CP et CE1, la légende du géant de Rumilly, exploitations diverses de photos prises dans le village, le menhir...
Suite à la rencontre avec Adeline Meilliez et Mme Thomas, des idées nouvelles sont apparues.
Une autre réunion avec tous les enseignants a permis de relier chaque projet en un seul autour de la légende du Géant écrite par les CP-CE1:

Les GS ont utilisé les photos des portails pour créer un alphabet et écrire le titre du livre.

Les CP et CE1 ont recopié à la craie sur du canson noir leur histoire et l'ont disposée sur le sol avec la forme du géant.

Les MS ont inventé un jeu de construction de maisons à partir de formes provenant des photos réalisées lors d'une sortie.(maisons fabriquées par le géant qui était tailleur de craie à la Montagne Blanche)

Les CE2 ont réalisé les éléments de la maison du géant avec des calligrammes.

Les CM2 ont écrit des haïkus sur le menhir et l'histoire du géant, les ont recopiés à la craie sur du papier noir et les ont enroulés autour d'une pierre symbolisant le menhir.

Les élèves de l'école ont pu parcourir ce livre objet et manipuler à différentes étapes de l'histoire.

« L’ARBRE A MAINS »

Les élèves de moyenne section de la classe de Mme Roche, école maternelle Le Châtaignier MARCOING

 Après avoir relevé dans notre village les différents éléments ayant trait au schéma corporel (dans les signalétiques, les éléments décoratifs des habitations), nous avons décidé de réaliser une signalétique pour notre école en utilisant le contour de nos mains. Nous avons dans l’école un arbre-sculpture réalisé par Nicolas Leterme, nous les y accrocherons.

Nous avons réinvesti la technique du monotype que nous avions découverte avec Adeline.

 « BATEAUX, SUR L'EAU... »

 A Marcoing, l'eau est omni-présente: la source de l'Eauette, l'Escaut, le canal de St Quentin, et même le port...qui sait si nos bateaux n'iront pas voguer un jour sur l'eau?

Les élèves de grande section de la classe de Mme Di Ielsi, école maternelle Le Châtaignier MARCOING

« CUBE-SIGNALETIQUE »

Nous avons observé les différentes signalétiques des lieux de vie dans notre village, et sous forme de collections, nous avons réalisé un cube dont les facettes évoquent ces lieux de vie: la poste, la maison de la presse, la pharmacie, le magasin d'alimentation, le garage et la boulangerie.

Les élèves de petite section de la classe de Mme Fatoux, école maternelle Le Châtaignier MARCOING

« ROBE TEMOIGNAGE »

Comment et pourquoi « Dentelle de soi » peut –elle être le portrait d’Adeline Meilliez ?

Comment choisissons-nous nos vêtements ? Avons-nous un vêtement qui nous représente ? 

Cette œuvre a permis aux élèves de s’interroger  sur la valeur  affective, identitaire et patrimoniale du vêtement.

Chaque élève a témoigné son attachement  à un vêtement porteur d’un souvenir personnel, d’une anecdote. De même, dans leur  famille, un vêtement, un accessoire peut être précieusement conservé parce qu’il  témoigne d’une histoire.

« NOTRE COLLECTION DE FLEURS »

Le projet est né d'une première rencontre des élèves de maternelle avec Adeline Meilliez lors d'une exposition d'orchidées à l'abbaye de Vaucelles. Ils ont découvert l’importance de la présence des fleurs dans les œuvres qu’elle leur a présentées.

En lien avec le projet des écoles fleuries, les élèves de cycle 2 sont allés visiter des jardins dans le village afin d'observer différentes variétés de fleurs. Les  enfants ont ensuite collecté toutes sortes de fleurs et, à la suite d'une longue opération de tri, ils ont organisé la collection.

Mêlant éléments réels apportés par les enfants (nappes, serviettes en papier, divers tissus, papiers peints...), photographies (motifs floraux dans l'architecture, la décoration, les vêtements) et réalisations plastiques (fleurs réalisées avec des empreintes de mains, ombres de fleurs à projection de peinture, dessins d'observation, bouquets de fleurs avec éponges et fond à l'encre), la collection est devenue livre-objet.

« LE JARDIN SECRET DE VAUCELLES »

Dans le cadre d’un travail sur le passé de leur village dont le point de départ était la rencontre d’un historien, les élèves ont rédigé des fabliaux (histoires basées sur des quiproquos datant du Moyen Age). Ces fabliaux ont toujours comme contexte Vaucelles au Moyen Age, son abbaye ainsi que la muraille qui protégeait autrefois Vinchy.

 Après la rencontre d’Adeline Meilliez à l’abbaye de Vaucelles où ils avaient observé les orchidées, surnommées à cette occasion « fleurs à poche », ils ont imaginé les secrets qu’elles pouvaient enfermer. Lors de la venue de l’artiste dans la classe, ils ont réalisé une ébauche de maquette d’un jardin secret, alliant recherche du volume et écriture.

Ils ont tiré parti de ces expériences pour cacher les fabliaux dans un objet qui avait trait à un élément contenu ou sous-entendu dans leur histoire et ainsi reconstitué un jardin, qui devient livre-objet.

« CARNET DE VOYAGE: MES SORTIES AU FIL DE L’EAU »

L'eau sous toutes ses formes

Point de départ du projet: dessins, esquisse des différents points d'eau du village de Noyelles sur Escaut : le canal, l’étang, l’Escaut. Familiarisation avec le carnet de dessin

Vers le carnet de voyage : il associe image et texte. Les élèves ont écrit quelques lignes sur leur ressenti vis à vis de ce qu'ils avaient observé. Puis ils sont allés à L'Abbaye de Vaucelles pour observer l'architecture de l'abbaye et les orchidées présentées lors de l’exposition. Ils y ont aussi rencontré Adeline Meilliez. Ils ont gardé une trace de ces rencontres dans leur carnet de dessin. (Croquis d’éléments architecturaux et d’orchidées)

Naissance du projet : Ils ont eu alors l'idée,  avec la classe de mer qui s'annonçait, de faire un carnet de voyage dans lequel ils dessineraient tout ce qu'ils voyaient.

Adeline est venue à l’école pour leur présenter la sérigraphie. Elle leur a proposé de sérigraphier la première page de leur carnet de voyage avec une vague représentant l'eau telle qu'ils la verraient pendant la classe de mer. En classe de mer, ils ont dessiné, collecté des objets sur le thème de la mer.

De retour en classe, ils ont fait leur carnet de voyage en trois parties: l'eau de mon village, les orchidées et la classe de mer.

Ils ont utilisé différents médiums tels que l'encre et les aquarelles pour l'utilisation de l'eau comme outil cette fois, les craies grasses et la peinture. Ils ont calligraphié la première page de leur carnet de voyage comme ils avaient pu le faire au scriptorial d'Avranches à la manière des moines copistes du Mont Saint Michel. Ils ont cousu les pages de leur livre et certains ont eu l'idée de suspendre un fil au bout du livre, d'y accrocher un souvenir de la classe de mer (coquillage....) pour en faire un livre objet en s’inspirant du travail d'Adeline.

« HUITIEME VOYAGE DE SINDBAD LE MARIN »

Résumé du projet : Réaliser un livre-objet à partir d’un récit produit par les élèves.

Après lecture du livre Sindbad le Marin, écriture du 8ème voyage de Sindbad, aventure qui le mène à Marcoing. Sindbad découvre de son bateau volant des champs de pépites d’or. Il veut s’enrichir, comme lors de ses voyages précédents et essaie de mettre au point un plan pour voler l’or. Les habitants, accompagnés de créatures mythologiques, défendent leurs biens. Après quelques péripéties, Sindbad réussit à voler une partie des richesses mais malheureusement pour lui, lors de son voyage de retour, les pépites d’or se transforment en endives.
4 projets :

• Le 1er se présente sous la forme d’une endive à effeuiller.Les pages du livre sont les feuilles d’une endive (en bristol).

   

• Le 2ème projet est un livre dont la reliure se serait déchirée et dans lequel toutes les illustrations et le texte seraient tombés. Il est donc présenté sous forme de mobile. Les fils représentent ceux de la reliure et les textes et illustrations se sont emmêlés. Il faut donc « voyager » d’un élément à l’autre pour reconstituer et lire l’histoire.
  Matériaux : fil de pêche, bristol, plastique

• Notre 3ème livre est un turban, celui que Sindbad porte sur la tête. Il faut le dérouler pour découvrir le fil de sa 8ème aventure tout en écoutant son récit sur un MP3.
  Matériaux : tissu, coton, papier, plastique, aluminium

•  Le dernier projet se présente sous la forme aussi d’un mobile composé de bateaux dont les voiles racontent le 8ème voyage de Sindbad. Entre eux sont intercalées les illustrations des principaux personnages ou lieux du récit.
  Matériaux : papier bristol, plastique, fil pêche, polystyrène 

Dragon d’Asie en Cambrésis

Quand un dragon arrive d’Asie pour poser quelques temps sa valise dans notre belle région du Cambrésis, qu’est-ce qui va attirer son regard ? Qu’aura-t-il envie de toucher ? Quels sons vont l’attirer ? Ne va-t-il pas se trouver transformé par cette rencontre ?

Et finalement, quels souvenirs emmènera-t-il dans sa valise ?...

C’est tout d’abord des cris qui l’ont attiré vers Honnecourt/Escaut. Des cris joyeux. Des cris d’enfants. C’était l’heure de la récré au moment où il survolait notre région. Pour ne pas effrayer, caché, il a observé l’école, ses briques rouges, ses fleurs, ses arbres, sa cour avec des enfants qui courent, qui sautent, qui font du vélo qui grince! (travail de la classe de cycle 1)

« A CHACUN SA RECREATION » Les élèves de moyenne et grande sections de la classe de Mme Cliquennois, Honnecourt sur Escaut.

Comment les élèves de maternelle perçoivent-ils leur environnement proche et le représentent-ils?

Point de départ : Dessin de l’école au crayon gris.Les élèves se sont assis dans la cour face à l’école. Munis d’une planche support, d’une feuille blanche et d’un crayon gris, ils ont décrit l’école telle qu’ils la voyaient et ensuite ils ont essayé de la dessiner au crayon gris.

 Travail collectif : De retour en classe, nous avons décidé de représenter l’école sur un plus grand format et de manière collective.

 Les différentes étapes :

• crayon gris pour le dessin.
• découpage/collage pour les ardoises du toit et les fleurs des parterres.
• peinture acrylique pour les briques.
• dessin à partir de gabarit pour les portes et fenêtres.
• Drawing gum et peinture acrylique pour les tracés de la cour.
• fusains et pastels secs pour l’herbe, le ciel et le sol de la cour.
• prise de photos dans la cour pour ajouter différents éléments à notre travail.
• prise de photos d’enfants en récréation pour donner vie à notre travail.
• réalisation d’une bande son comprenant 2 moments bien distincts. (la cour pendant la récréation et la cour quand les élèves sont en classe).

Puis c’est l’eau, les petits et grands cours d’eau qui l’ont interpellé. Le Canal de Saint-Quentin et l’Escaut faisaient tout d’abord de drôles de bruits et avait un drôle d’aspect quand il est arrivé. C’était l’hiver : l’eau était gelée en surface... Puis au printemps, un joli murmure avait remplacé les craquements : l’eau bougeait, remuait, elle vivait. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit son reflet dans l’eau ! Et celle des enfants qui jouaient un peu plus loin en le voyant !... Il était découvert... Mais loin d’être effrayés, ces enfants, qui entendaient beaucoup parler de l’Asie dans leur école depuis septembre, savaient que le dragon est positif là-bas au contraire de chez nous. Alors, ils décidèrent de le ramener à l’école : il aurait certainement beaucoup à leur apprendre... et à découvrir. (travaux de la classe de cycle 2)

L’EAU DANS LE PAYSAGE Classe de Mme Desteucq Isabelle – CP CE1 Honnecourt

 Le canal imaginaire : du noir et blanc à la couleur

Matériel : photocopie de 2 cartes postales, A 5, fusain, ciseaux, colle, pastels secs

Les élèves ont choisi les éléments de 2 cartes postales anciennes du canal pour créer leur canal, ils ont complété les éléments manquants au fusain.

Ils ont ensuite prolongé le travail au fusain avec de la couleur 

Le canal au fusain est collé au centre d’une feuille format A 4 ; les élèves doivent compléter/ prolonger  leur dessin avec les pastels secs.

 Le canal extraordinaire

Matériel : encre, eau, A 4 épais, photocopieuse

Suite à  la technique utilisée lors de la venue d’Adeline nous avons réalisé un fond à l’encre.

Une fois sèche, la feuille sert de support à l’impression à la photocopieuse du travail réalisé au fusain.

 Initiation à la photographie : Les reflets du canal – le canal gelé – l’eau en mouvement

Les enfants choisissent  le cadrage avec un cadre en carton puis prennent la photo.

Reflets des arbres dans l’eau, de l’eau en mouvement à l’écluse, de fleurs dans l’eau.

Enfin, c’est la dentelle qui a captivé son attention. Un sac entier de dentelle servait régulièrement aux expériences artistiques des enfants depuis qu’ils étaient allés au Musée des Dentelles de Caudry. Quel plaisir de la toucher, de la regarder, de la choisir pour s’en parer, pour tenter de l’apprivoiser, pour en garder une trace... Il finissait par en voir partout : sur les cartes topographiques de la région que les enfants lui montraient afin qu’il se repère, sur le sol quand il survolait le village et ses environs, dans le jardin de l’école... Cette matière l’inspirait ! D’ailleurs la dentelle semble l’avoir « marqué » définitivement... (Travaux de la classe de cycle 3)

Les élèves de Cycle 3 de l’école primaire, Honnecourt/Escaut, classe d’Angélique Fievet-Traën

« PHOTOGRAPHIES »

« HONNECOURT/ESCAUT, VUE DU CIEL »

  Divers matériaux : dentelle, ficelle, carton ondulé, cailloux, écorce, feuilles, .... encre, pastels secs, acrylique.

« QUAND LES CARTES SE FONT DENTELLE : CARTES DENTELLEES »

 Photocopies de cartes topographiques utilisées en l’état ou décalquées, crayons de bois, photocopieuse, pastels secs, encre, découpage, collage

« QUAND LA DENTELLE PREND SES AIRS DE CARTE : DENTELLE TOPOGRAPHIEE »

 Photocopies de dentelle, pastels secs, découpage, collage

« GAUFRAGES »

 Dentelle, broderies pressées sur papier épais mouillé, pastels secs

« COLLAGRAPHES »

Dentelle enduite d’acrylique apposée sur papier

« LE COLPORTEUR DE CHEZ CAÏFFA »

De l'objet livre au livre objet : La légendarisation du village de Gouzeaucourt

 Projet : Ecrire un recueil de légendes et réaliser un livre-objet en faisant intervenir différentes techniques : dessin, peinture, gravure, détournement d'objets pour stimuler l'expression et l'imagination par la création d'un livre original.

 "Si vous quittez le village de Gouzeaucourt par le chemin qui longe la voie ferrée et que vous vous dirigez vers Villers Guislain, vous emprunterez le pont qui traverse les rails. C'est un pont bien modeste qui ne retiendra votre attention ni par son architecture compliquée ou par ses arches majestueuses comme seul Monsieur Eiffel pouvait les imaginer, non vraiment c'est un pont tout ce qu'il y a de plus banal. Mais ce que vous ignorez peut-être, c'est pourquoi on appelle ce pont, le pont Caïffa..."

 A partir d'un élément du paysage, le Pont Caïffa, les élèves se sont intéressés à l'origine du nom et ont écrit une nouvelle qui raconte l'histoire de Gustave, un jeune colporteur, qui vend ses marchandises pour le compte de l'enseigne "Au planteur de Caïffa".

A partir du travail de documentation, sur le métier de colporteur, sur les marchandises vendues, les élèves se sont initiés à différentes techniques pour faire sortir l'histoire du livre (gravure, dessin, collage...)  et, en utilisant différents matériaux (boîtes, bocaux, papier kraft, toile de jute...), pour évoquer les emballages des marchandises (parfois imaginaires) vendues par le colporteur.

« L’ARBRE A POEMES »

Le village de Crèvecoeur possède un certain nombre de rues, dont les noms sont parfois pour le moins originaux. Après un travail d’écriture en poésie, nous avons choisi de réaliser des poèmes libres sur les noms de nos rues, laissant libre cours à notre inspiration.

A la suite de la rencontre  avec Adeline Meilliez, nous avons décidé de partager nos poèmes avec les gens du village en les illustrant et en les accrochant  au centre de notre commune et plus particulièrement à un arbre (qui représente la vie, mais aussi les « artères » du village à travers ses branches), devenant alors livre-objet.

« LA CARTE DES MAISONS VOYAGEUSES »

Le projet est né lorsque nous avons décidé de faire découvrir le village de Boursies à Adeline Meilliez lors de sa visite dans la classe. Nous avons alors dessiné les maisons du village que nous aimions afin de les lui montrer.

A la vue de sa caravane, l’idée de maisons nomades, itinérantes a été évoquée  et nous avons alors tous imaginé des moyens de locomotion différents pour nos maisons.

Nous avions dès lors une maison que nous aimions et qui pouvait voyager !

C’est donc naturellement que nous nous sommes demandés où nous aimerions faire voyager nos maisons et comment les représenter.

L’idée d’une carte géante a été émise et a donc été fabriquée.

Voici donc nos maisons arrivées à destination !

« SILHOUETTES »

 Naissance du projet:

Adeline est venue nous rendre visite à l’école de Doignies. Elle nous a donné des craies et nous a expliqué comment dessiner nos silhouettes.

On lui a expliqué ce que l’on trouve dans le village. ça nous a donné l’idée d’aller placer des silhouettes dans le village pour que les gens regardent. Adeline a dit qu’elle passerait sûrement en voiture.

Réalisation du projet:

Quand il y avait un rayon de soleil, on en a profité pour faire nos ombres. Mais il n’y en a pas eu beaucoup, alors on a dû faire notre contour. On avait essayé avec des lampes mais ça n’a pas bien marché.

Avec un feutre noir on a repassé le crayon gris, puis on a utilisé de la peinture. Avec l’aide des CE1 – CE2 on a découpé nos silhouettes.

On les a décorées avec des choses que l’on aime et que nous avons dessinées. On en a accroché la moitié dans le village mais avec le vent et la pluie, cela n’a pas duré longtemps ! Les CE1 – CE2 qui avaient écrit des poèmes les ont tracés sur des trottoirs à côté de nos silhouettes. (Dictée à l’adulte)

« ECRITURES »

Adeline est venue nous rendre visite à l’école de Doignies. Elle nous a présenté sa caravane et nous, nous lui avons décrit le village à partir d’un inventaire des lieux remarquables que nous avions réalisé lors d’une sortie de classe.

Nous avions écrit des poèmes que nous avons lus en classe devant Adeline.

Par la suite nous avons réalisé des acrostiches avec nos prénoms (pour les CE1) ou des noms d’animaux (pour les CE2) que nous avons écrits au sol, à la craie.

En suivant leur « feuille de route », les élèves sont amenés à regarder autrement :

• des détails architecturaux, mis en valeur par des installations plastiques : création poétique autour des pierres de moraine, tissage de dentelle dans des grillages, portes de jardin recouvertes d'une sérigraphie...

  

   

• des lieux particuliers : installation d’un arbre à papillons sérigraphiés dans la source, bâche installée au port de Marcoing…
• des éléments du paysage : le ciel à travers la dentelle (patrimoine du Cambrésis), l’écorce des arbres recouverts de dentelle, la route traversée d’un passage de dentelles.

  

• des reproductions d’œuvre d’Adeline disséminées dans les parcours, hors de leur contexte habituel. (ce qui  permet de distinguer la reproduction de l'oeuvre.)

Ils sont également amenés à agir :

• en dessinant (la perspective de la voie ferrée, les lignes des arbres et de l’horizon, le croquis d’une pierre chasse-roue…)

  

• en faisant « voyager » des pierres de craie le long de l’ancienne voie ferrée pour construire collectivement un cairn au bout du chemin,
• en laissant une trace de leur passage par l'accrochage d'une bande de tissu à leur nom sur une installation, à la manière des drapeaux de prière tibétains.

L’objectif principal étant de mobiliser leur curiosité, le parcours est ponctué de drapeaux sérigraphiés par l’artiste, qui leur indiquent de regarder, écouter, dessiner, tout en motivant la recherche d’un nouvel indice à la façon d’une course au trésor.

V Thomas, CPAV Bassin de Cambrai 

Ce matin, nous avons accroché les papillons pour la prochaine exposition d'Adeline au Musée de la Dentelle à Caudry.

Rendez-vous plus tard pour admirer le résultat final !

Marine

Noyelles est venu ici, à pieds..... pas vraiment usés! Ils étaient en pleine forme pour découvrir l'exposition et présenter leur carnet de voyage

aux CM2 de Rumilly.